mercredi 25 mars 2009

Dead end

Je crois que je fais une dépression depuis très jeune. Je sais que ça a parfois été mieux mais maintenant, je n'ai que des idées de défaites dans la tête. Je pleure à rien. Je n'arrive pas à travailler. Je ne sais pas si cela proviens de la façon dont j'ai été élevé ou s'il s'agit d'un évènement en particulier. On m'a souvent fait sentire spécial. On m'a souvent fait sentire stupide... On m'a souvent humilié, maintenant je le fais tout seul.
J'ai fait des mauvais choix. Je me suis mis dans la position de l'artiste vu par le cinéma entre les paradis artificiels et une anxiété profonde. Je suis incapable d'envisager un emploi stable. La stupidité m'écoeure et j'en fait partie.

Natacha m'a reparlé du "dead end", un projet de film que nous avons portant sur la fin des choses; la fin d'une époche, la fin d'un chapitre; en vue ou passé il y a longtemps. En réalité, quand on en parle, je finis souvent par trouver l'idée confusante tant elle est vaste. Tout à une fin. Je ne la vois bien seulement qu'en filmant ou en pensant à mes propres culs de sac.
J'ai l'aimpression, quelques fois comme ce soir, qu'un dead end s'est produit à propos de ma vie sans que je ne m'en rende compte au momment où c'est arrivé. Un peu comme si j'étirais une sauce prèsque sans sauce.

Je pleure, j'ai faim, je dépense mon argent pour acheter de la bière qui est devenue un protocol duquel ma joie dépend.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire